«LA CHARITE EST ŒUVRE» EN TEMPS DE CONFINEMENT AU NOVICIAT BUKAVU

Nous, filles du Bienheureux Francisco Palau y Quer, sommes à l’œuvre pour annoncer la beauté de l’Eglise communion malgré la situation actuelle.

Comment le faisons-nous ?

Au noviciat Teresa Mira suivant le pas de notre fondateur nous créons la communion en vivant un style de relations simples dans la diversité. Etant donné que notre communauté est composée de vingt personnes dont quatre sœurs et seize novices venant des différents coins et des différentes nationalités qui marquent notre richesse ; de ce fait, la communauté compte quatorze congolaises avec neuf cultures distinctes dont quatre bashi , trois hutu, une mubunda , une ntomba, une nande, une songe, une havu, une nyanga, une muluba qui font la fierté et la beauté de la nationalité congolaise. Nous y trouvons aussi une ougandaise, une sénégalaise et quatre kenyanes ayant deux cultures différentes : deux akamba et deux kikuyu.

Comment bénéficier de la richesse que possède notre communauté ?

Le noviciat des sœurs carmélites missionnaires thérésiennes de Bukavu formé des femmes capables et créatives a pris l’initiative de partager à tour de rôle sur les cultures de ses membres pour faire revivre l’interculturalité au sein du Carmel palautien. Voici quelques valeurs qui nous sont similaires : le respect, l’hospitalité, la solidarité, le courage, la responsabilité etc. Avec ce même dynamisme, nous avions clôturé les fêtes pascales et le mois de Marie, le jour de la pentecôte avec une messe solennelle dans laquelle nous avions prié en différentes langues de nos cultures signe de l’unité dans la diversité et aussi avec une soirée culturelle accompagnée de plusieurs danses.

Comment refléter cette beauté ?

Nous reflétons par notre façon de vivre quotidiennement en mettant à l’œuvre nos talents qui se voient à travers la couture, le bricolage, les cours, les répétitions des chants, l’entretien de la maison, le sport, la cuisine en gardant la joie constante.

Que réalise la communauté du noviciat ?En toute disponibilité nous écoutons et répondons malgré le confinement aux besoins de l’humanité. Sur ce, nous suivons chaque jour les nouvelles qui nous engagent individuellement et communautairement à prier. Et pour concrétiser notre prière, nous avions confectionné plus de trois cents masques et nous les avions distribués aux personnes démunies de notre entourage notamment les malades de l’hôpital de CIRIRI, les prisonniers mineurs et femmes de la prison centrale de Bukavu et à nos frères qui vivent dans la rue sans distinction et avec un cœur de mère.