LES SAINTS MARTYRES DE L’OUGANDA

Le martyre dit le Père Palau «est l’acte principal, le plus noble et héroïque: souffrir avec fermeté jusqu’à donner sa vie au Seigneur».

MM, vingtième jour

 

Ils étaient de tout âge, enfants et adultes, tous travaillant comme page à la cours du roi Mwanga II. Comme des fruits murs dans leur foi, prêts à être cueillis par le Moissonneur les martyres de l’Ouganda donnèrent vie. Les martyres de l’Ouganda furent preuve de cette noblesse et héroïcité.

Nouveau roi, Mwanga II, suivant le conseil de son premier ministre voyait dans le chrétien une menace un complot destiné à le renverser. Les martyrs furent exécutés. En Ouganda, le 3 juin est un jour de fête pour les catholiques du pays et chaque année, un pèlerinage se rend au sanctuaire qui a été élevé en leur mémoire, dans la ville de Namugongo. «Le sang des martyres est une semence pour les chrétien» disait Tertullien, aujourd’hui les martyres de l’Ouganda attirent de nombreux pèlerins venant des quatre coins du monde et provoquent des nombreuses conversions.

«Saint Kizito»

Kizito, né en 1872 en Ouganda et mort le 3 juin 1886, il est le plus jeune du groupe des 22 martyrs de l’Ouganda, encore catéchumène mais bien mur dans sa foi et tout en  sachant que cela allait lui couter la vie, il demanda à Charles Lwanga qui était resté responsable du groupe de le baptiser. Le 3 juin le roi le fit bruler vif avec nombreux autres chrétiens sur la colline de Namugongo.

C’est la fête du postulat «Saint Kizito» de Goma

Le postulat compte 15 jeunes, accompagnées par une équipe des sœurs toutes dévouées à cette noble tâche.

Pour elles célébrer cette fête c’est aussi suivre cette parole de notre père Fondateur qui nous fait comprendre qu’est-ce que le martyre: «dans la mesure où vous renoncez à vous-même et aux créatures, vous vous approchez d’avantage de Dieu et entrez de plus en plus par la porte étroite (Lettre 1, 4). Voilà le travail que la communauté Saint Kizito fait au jour le jour comptant sur l’appui de leur Saint patron.

Le postulat où la formation initiale est comme cette pépinière ou la jeune reçoit tous le nutriment nécessaire pour son voyage vocationnel. Lequel voyage, continuera durant d’autres étapes voir même toute la vie.