OUI A L’ETERNEL FIDELITE DE DIEU
Le mois d’aout quatre de nos sœurs ont fait les vœux perpétuels, chacune dans sa communauté mais c’est toute la province qui était unie dans cette action de grâce.
En effet, l’introduction du rituel officiel de la profession religieuse nous dit ceci : « par les engagements de la vie religieuse, de nombreux fidèles, appelés par Dieu, se consacrent au service du Seigneur et au bien des hommes et ils s’efforcent de suivre le Christ le plus parfaitement possible en observant les conseils évangéliques. Ainsi la grâce baptismale produira en eux des fruits plus abondants ».
Cette grâce baptismale que nos sœurs Agnès Maombi et Yvette Munyerenkana ont fait leurs vœux perpétuels le 15/08/2020,l’une à Kinshasa et l’autre à Yaoundé, la sœur Marie Reine Ntabarusha le 22/08/2020 à Goma : la sœur Chantal Furaha, le 23/08/2020 à Bamako, la sœur Veronica Wanza, le 29/08/2020 à Nairobi. De bout à l’autre de la proviance Sainte Thérèse d’Afrique, mais les coeurs accordés dans un meme élan d’action de grâce. Des cérémonies qui se sont déroulée dans un contexte particulièr et aucune personne n’a été épargné.
Par les vœux perpétuels nos sœurs ont répondu aux deux invitations liées à la vocation religieuse : d’abord l’initiative divine et l’ouverture au service du prochain. Les deux tenants ici mentionnés sont le résumé d’une longue aventure qu’on peut bien comprendre en suivant bien la longue prière de consécration qui conclut le rite. En effet cette prière, après avoir montré l’origine trinitaire de la vocation religieuse, elle la projette dans le projet de Dieu présent dans l’histoire du salut. Cela fait comprendre la nécessité d’un regard contemplatif et l’engagement missionnaire dont parlent nos constitutions. Les vœux perpetuels, au-delà du rituel c’est dire oui à l’amour de Dieu et s’engager au service libérateur et guérisseur à du corps blessé de l’Eglise Const.3; D’ailleurs, les mots dans la formule de profesión ne font que le confirmer.
La profession religieuse est donc une profession de foi en Dieu qui nous aima le premier. C’est dire « Je crois » et j’adhère à l’éternel fidélité de Dieu.
Tout ce rite se fait par des gens conscients de leur faiblesse mais qui comptent bien sur l’aide de Dieu. Deux gestes signifient cela d’abord la prostration pour montrer la petitesse de l’homme ensuite la signature à l’autel. En effet l’autel est le symbole du Christ, Pierre vivante et solide sur qui l’homme s’appui. La personne sera soutenue par la prière et par la Parole de Dieu qu’elle méditera chaque jour. D’où la Bible qu’elle reçoit. La personne est acceullie dans la famille de celles qui ont déjà franchi ce pas et qui s’engage à faire le reste du chemin ensemble. le reste du chemin ensemble. Le geste signifiant cet acceuil est souvant l’ambrassade qui ne sera pas fait car corona Virus oblige et desormais tout avec son masque à la bouche.
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